entrer dans une grande école de cinéma

Comment entrer dans une grande école de cinéma ?

Carrières dans l'industrie

Embrasser l’art du cinéma, c’est allier passion et profession. Les métiers de l’audiovisuel sont mieux exercés quand on a suivi une formation de qualité. Pour cela, les grandes universités ont leurs portes ouvertes à l’échelle nationale et internationale (Esras, La Fémis…). À la différence des autres établissements, une grande école audiovisuelle exige assez de critères avant l’admission.

La particularité des grandes écoles de cinéma

Le choix des grandes écoles des arts de l’audiovisuel est judicieux quand on veut une bonne carrière. On a des formations de qualité et un salaire conséquent. Les autodidactes qui ont réussi sans formation sont peu nombreux. 

Pour un diplômé, la formation est rapide et complète. Intégrer une école d’arts et de cinéma renommée vous garantit un diplôme reconnu dans le monde. Logiquement, un meilleur salaire s’ensuit. Et qui dit bon salaire, dit une meilleure vie.

De même, ces universités proposent des cours particuliers à leur image. Contrairement aux autres entités, il faut un parcours d’admission plus stricte pour accéder à une grande école. Beaucoup d’entre elles sont sous la tutelle du ministère de la Culture en France. 

Avoir les bons renseignements

Faites des recherches sur les caractéristiques des études d’arts de l’image et du son que vous avez choisies. L’univers de la cinématographie est très vaste. Il faut maîtriser les débouchés pour bien orienter vos choix. 

La première démarche à effectuer est de sélectionner son institut d’animation visuelle de vos rêves. Vous vous rendez sur leur site pour vous informer. Vous aurez les différentes études qu’ils proposent et les débouchés qui vont avec. Voici quelques métiers du film auxquels vous pouvez aboutir :

  • Scénariste, le rédacteur de scénario ;
  • cadreur ;
  • ingénieur du son et/ou de l’image ;
  • réalisateur ;
  • assistant réalisateur ;
  • montage vidéo ;
  • documentariste ;
  • technicien du son ;
  • chef opérateur…

Pour certaines de ces professions de l’audiovisuel, il faut une formation de bac +3. C’est l’équivalent de la licence, comme la majorité des formations qu’Esra propose. Esra est l’un des instituts des arts visuels les plus connus à Paris. Un niveau master peut être également requis. Vous deviendrez des experts dans la production, création, réalisation de film, etc.

Pensez aussi à assister aux journées portes ouvertes organisées si vous êtes à Paris ou en France. Sur place à l’université, on a des renseignements plus spécifiques.

Les prérequis pour intégrer les grandes écoles

Le baccalauréat au minimum

Le niveau minimum pour l’étudiant est le baccalauréat, toute série confondue. Si vous êtes en attente des résultats, ça ne gêne pas. Toutefois, il est nécessaire d’en être titulaire à la rentrée de l’année académique. Ce niveau d’étude vous donne généralement accès aux cours préparatoires (1 an). Tout ceci est précédé d’un entretien sélectif à l’institut.

La plupart des formations exigent des étudiants de moins de 30 ans. Les plus larges demandent d’avoir moins de 27 ans pour sortir diplômé à 30 ans.

Les autres critères d’adhésion

L’exigence la plus fréquente de ces métiers est supérieure au baccalauréat : le bac +2. Ces années sont des années d’expérience professionnelles justifiées ou de BTS. Malgré ça, vous aurez à passer un test sélectif, comme à l’ENS Louis Lumière. Un bon projet d’étude supérieure à l’appui augmente vos chances d’accéder à Louis Lumière. Vous avez ainsi accès au cycle commun ou cycle licence. 

Pour l’accès au cycle 2 (master), il faut un bac +2 et une expérience professionnelle obligatoire. Puis, une sélection et un entretien reviennent. Toute autre compétence utile est la bienvenue (montage de vidéo, création de scénario, animation, réalisation de films…).

Si vous parlez l’anglais, c’est un bel atout. Étant donné que votre métier vous amènera en dehors de Paris, ne négligez pas ce détail.

Passer un concours sélectif

Pour devenir étudiant à une université de prestige, il faut le mériter. La sélection nationale est assez pointue. Mais, avec de la bonne volonté et une bonne préparation, vous faites partie des étudiants sélectionnés. 

On parle de concours ou de test de recrutement pour l’admission. Celui que vous allez passer dépend de l’entité et de la filière. Les écoles comme la Fémis ont une multitude de concours (général, scripte, international, SACRe, etc). La Fémis est très sélective. Les sites renseignent sur la procédure à suivre. 

N’oubliez pas que vous êtes plusieurs à postuler de par le monde. Par conséquent, il faut bien se préparer. Si vous êtes expérimenté, joignez vos meilleurs projets de création (de films par exemple) à votre candidature. Les jurys recherchent des étudiants avec une bonne culture audiovisuelle.

Apprêtez-vous également à l’entretien pour exposer vos réelles motivations. Un entretien par Skype est proposé pour ceux qui vivent en dehors de la métropole ou de la France. Une fois sélectionnés, ils se déplacent pour commencer l’année à l’université choisie.

Compétences pratiques et parcours complémentaires

Au-delà des critères d’admission et des cursus théoriques, il est essentiel d’acquérir des savoir-faire techniques et organisationnels concrets. Travaillez votre storyboard, étalonnage et post-production dès les premières productions étudiantes : la maîtrise du workflow de post-production, de la colorimétrie, du mixage audio et du montage non linéaire vous rendra immédiatement opérationnel sur un plateau ou en studio. Constituez un showreel et un portfolio numérique à jour, multipliez les ateliers pratiques et les résidences de création, et fréquentez des laboratoires image et son pour expérimenter capteurs, optiques et formats de tournage. L’apprentissage de la logistique de tournage (planning, gestion du matériel, sécurité sur le plateau) et des bases de la gestion de production augmente considérablement vos chances d’être engagé sur de vrais projets.

Complétez cette expertise technique par des compétences transversales : maîtrise du pitch, rédaction d’un dossier technique, notions de financement (y compris financement participatif), et compréhension de la chaîne de distribution et de diffusion. La connaissance des enjeux de propriété intellectuelle et des circuits de programmation en festivals ou en salles est un vrai plus pour qui veut accompagner un projet de sa conception à sa diffusion. Pour rester informé des opportunités de stages, des offres de diffusion et des actualités professionnelles, consultez la plateforme Euromedia Télévision et privilégiez le réseautage, le mentorat et les collaborations interdisciplinaire afin de consolider un parcours polyvalent et durable dans l’industrie audiovisuelle.

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